Quatre ans après la vente de Scientific Bêta, l’Edhec présente un plan d’investissement de 270 millions d'ici 2028
Aef info 18/06/2024
"Quatre ans après la vente de 93 % du capital de sa spin-off Scientific Bêta, alors valorisée 200 M€ à la bourse de Singapour, l’Edhec présente son 2e plan stratégique, assis sur cette nouvelle équation économique : alors que le premier, "Impact future generations 2025" (2020-2025), mettait l’accent sur la "finance utile" et le "on-line", pour un investissement total de 230 M€, ce nouveau plan, baptisé "Générations 2050" (2024-2028), prévoit 270 M€ sur quatre ans et fixe trois priorités : faire émerger des entreprises "net positives", instaurer une "finance du climat" et "former à transformer". (...)
(...) Le 13 juin 2024, Emmanuel Métais, DG de l’Edhec, a présenté le plan à 2028, baptisé cette fois "Générations 2050".
Ce nouveau plan prévoit d’investir 270 M€ sur la période 2024-2028 (contre 230 dans le plan précédent), notamment dans l’embauche de 100 professeurs et chercheurs supplémentaires "pour atteindre une communauté académique de 270 membres", ainsi que de 100 personnels non-académiques. Sur ces 270 millions, 112 sont en outre dédiés au développement des campus. "Générations 2050 traduit une radicalisation de notre posture dans l’action", assure son DG, qui dévoile les trois priorités du plan : "repenser les modèles d’entreprise au service du bien commun", "former les étudiants à transformer" et "accélérer le déploiement de la finance du climat". (...)
(...) L’école de management annonce ainsi le lancement à la rentrée du "Centre for Net Positive Business", dirigé par René Rohrbeck, qui "aura pour objectif d’explorer la manière dont les entreprises peuvent créer un impact positif net sur la société, l’environnement et l’économie mondiale". "Dans un premier temps, il se consacrera à la définition de cadres communs pour mesurer l’impact net positif des entreprises et se focalisera sur deux défis sectoriels prioritaires : la décarbonation du secteur de la construction, qui est responsable d’environ 26 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, et l’accès à une alimentation saine, alors qu’aujourd’hui une personne sur trois dans le monde souffre d’une forme de malnutrition", précise l’école. (...)
(...) Deuxième priorité du plan "Générations 2050" : accélérer le développement de la "finance du climat", "à même d’orienter les flux financiers vers des modèles soutenables", en étudiant "l’impact du changement climatique sur la gestion d’actifs". L’Edhec va consacrer 40 millions d’euros à son centre de recherche en finance "Edhec-Risk Climate Impact Institute", ainsi qu’au lancement d’une "Climate Finance School", pour que "tous les étudiants soient formés au bon usage de la finance". (...)
(...) Enfin, le 3e axe stratégique est d’ordre pédagogique et académique : il s’agit pour l’école de management de "former à transformer", c’est-à-dire d’aller plus loin que "mettre des cours sur le développement durable, la justice sociale, les limites planétaires, ou de faire un master en finance durable", explique Emmanuel Métais, "pour vraiment apprendre à transformer les entreprises". "Cela passe par des compétences comportementales, de coopération, de sens de l’action et d’esprit critique."(...)"
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